La Compagnie de Jésus et les jésuites

 

Fondation de la Compagnie de Jésus

LOYOLA Ignace de, Ecrits, Desclée de Brouwer, p.385 sq. Genèse des Constitutions : p.385. Constitutions et Déclarations : p. 386.

O’MALLEY John, Les premiers jésuites, 1540-1565, Paris, Desclée de Brouwer, 1999. Voir p. 99 sq., sur les origines de la compagnie.

PASQUIER Étienne, Le catéchisme des jésuites, éd. Sutto, p 96. La fondation de la Compagnie de Jésus est assimilable en partie à celle des mouvements réformés : p. 96. Comment les jésuites furent refusés du commencement dedans Rome et par quels artifices ils furent reçus : p. 151. Nullité de l’approbation de la compagnie par Paul III : p. 179 sq.

Le nom de la Compagnie de Jésus

PASQUIER Étienne, Le catéchisme des jésuites, éd. Sutto, p. 38 sq. Synthèse sur la compagnie. Le nom de la compagnie et la manière dont les jésuites sont arrivés à l’autoriser. Insolence du titre de jésuites : p. 153. Usurpation sur les autres chrétiens : p. 153. Nom qu’ils se donnent à eux-mêmes : p. 154. Ils font courir le bruit que les Saint-Siège les a honorés du titre de compagnie de jésus : p. 155. Recours aux faux miracles : p. 155. Nom venu du commun peuple : p. 156.

O’MALLEY John, Les premiers jésuites, 1540-1565, Paris, Desclée de Brouwer-Bellarmin1999, p. 105. Le nom de jesuita. Sur les dénominations dont on affuble les jésuites à leurs débuts, voir p. 103 sq.

Les Constitutions d’Ignace de Loyola

LOYOLA Ignace de, Écrits, Desclée de Brouwer, p. 385 sq. Genèse des Constitutions : p. 385. Constitutions et déclarations : p. 386.

O’MALLEY John, Les premiers jésuites, 1540-1565, Paris, Desclée de Brouwer-Bellarmin1999, p. 474 sq.

Les attaques suscitées dans les milieux gallicans par les Constitutions des jésuites sont formulées dans le livre de PASQUIER, Catéchisme des jésuites, éd. Sutto, p. 95. Statut de clercs réguliers : p. 97. Conséquences de ce statut : p. 97. Caractère différent des statuts de la Compagnie selon ses Constitutions et but de cette spécificité : p. 126 sq.

Structures administratives de la Société

O’MALLEY John, Les premiers jésuites, 1540-1565, Paris, Desclée de Brouwer, 1999, p. 80 sq.

Identité et portrait psychologique des jésuites

O’MALLEY John, Les premiers jésuites, 1540-1565, Paris, Desclée de Brouwer, 1999, p. 95 sq. La construction d’une identité.

PASQUIER, Le catéchisme des jésuites, éd. Sutto, p. 98 sq. Ambition, orgueil, discipline, duplicité, audace, rapacité : p. 99. Portrait qui convient aussi bien à l’ensemble de la compagnie qu’à chacun de ses membres.

Origines sociales des jésuites

O’MALLEY John, Les premiers jésuites, 1540-1565, Paris, Desclée de Brouwer, 1999, p. 90 sq. Origines sociales des jésuites aux commencements de la compagnie de Jésus.

Les jésuites et le pape

LOYOLA Ignace de, Écrits, p. 521. Vœu spécial d’obéissance au pape dans la profession. Voir p. 527 sur ce devoir spécial.

PASQUIER Étienne, Le catéchisme des jésuites, éd. Sutto, p. 104. Principe de la primauté du pape ; principe caché de son effacement progressif devant la volonté de la compagnie. Tout mettre en œuvre pour concentrer l’autorité éparse dans l’Église sur la personne du pape : p. 104. Indices permettant de penser que la compagnie pense faire abdiquer ses pouvoirs au pape en sa faveur : p. 104. Voir p. 206, sur le fait que les jésuites engagent l’autorité du pape pour excuser l’hérésie de leur vœu simple : p. 276. Ils empiètent sur le pouvoir du pape d’envoyer des missions : p. 302. Leur soi-disant obéissance aveugle au pape fait un schisme dans l’Église française : p. 303-304. Restriction de ce vœu aux missions. Doctrine des jésuites sur le droit du pape de transférer les couronnes : p. 373 sq. Réfutation : p. 376. Le pape peut excommunier les rois : p. 376. Entreprise du général sur le Saint-Siège ; caractère préjudiciable de la secte : p. 4278 sq. Justement parce qu’ils sont dans Rome : p. 429. Ils veulent établir une tyrannie : p. 430. Le pape a moins d’autorité sur les jésuites que le général : p. 432. Ils n’ont pas reçu du pape leur autorité ; ils la lui ont imposée : p. 432. Usurpation de l’agenouillement et baisemain : p. 432. Le général est comme un autre pape : p. 432. Il se présente comme vicaire de Dieu, ce qui crée un schisme : p. 433-434.

Les jésuites et la pratique disciplinaire traditionnelle de l’Église

LOYOLA Ignace de, Écrits, p. 387-388. Loyola et Polanco dans le travail d’intégration de l’originalité de la Compagnie dans le cadre juridique institutionnel : p. 388.

PASQUIER Étienne, Catéchisme des jésuites, éd. Sutto, p. 92. Incongruité des institutions de la compagnie dans la pratique traditionnelle de l’Église ; nouveauté et illégalité de la compagnie : p. 93. Empiètements sur les juridictions traditionnelles : p. 93. Opposition à la pratique courante selon Pasquier : p. 93 sq. Réponse de Richeome : p. 116. Incompatibilité des jésuites avec l’ordre de l’ancienne Église : p. 187. Sur les évêques : p. 188 sq. On ne peut trouver aucune place pour les jésuites dans les trois ordres anciens de l’Église : p. 194 sq. Critique du vœu simple, incompatible avec la discipline de l’Église : p. 271 sq. Hérésie de ce vœu : p. 274 sq. Volonté d’établir une tyrannie : p. 430.

Les jésuites dans l’Église de France

PASQUIER Étienne, Le Catéchisme des jésuites, éd. C. Sutto, p. 97 sq. Ce qui sépare les jésuites des principes de l’Église gallicane : le vœu de fidélité au pape, l’immunité qui va à l’encontre des droits ordinaires, la prétention d’enseigner à l’Université, la volonté de demeurer un ordre étranger : p.98. Le vœu de fidélité au pape, immunité à l’encontre des droits ordinaires, prétention d’enseigner à l’Université, refus de payer la décime et de reconnaître l’appel comme d’abus, volonté de demeurer un ordre étranger, idée de la soumission du concile et des princes à l’autorité du pape : p. 98. Incompatibilité de l’Église gallicane ave la secte des jésuites : p. 222 sq. Divergence sur le statut du pape : p. 2225-223. Le pape n’est pas au-dessus du concile : p. 223. Les jésuites font du pape le prince de tous les royaumes ; mais l’Église gallicane n’accorde rien au pape sur le temporel du roi : p. 223. L’Église gallicane n’admet pas l’obéissance aveugle au pape : p. 223. Les jésuites sont en infraction par rapport à l’autorité des évêques : p. 224. Usurpation sur les évêques et les curés de la charge de l’administration de la parole de Dieu : p. 224. Les jésuites domiciliés à l’étranger : p. 225-226. Les provinciaux des jésuites sont étrangers : p. 226. L’habit du jésuite : p. 226. Recteurs et principaux non français : p. 227. Règles d’aliénation du bien de l’Église : p. 228. Doctrine sur l’excommunication du roi : p. 228. Doctrine sur le transfert des royaumes : p. 228-229. L’Église gallicane et le concile de Trente : p. 232. Les papes autorisant les jésuites n’ont pas pensé qu’ils devaient s’habituer en France : p. 232. Ils n’ignoraient pas les libertés de l’Église gallicane : p. 233. Transplantés en France, les jésuites sont sources de désordres : p. 234. Le vœu d’obéissance particulière au pape fait schisme au sein de l’Église de France : p. 303 sq.

ARNAULD Antoine l’Avocat, Plaidoyé de M. Antoine Arnauld avocat en Parlement et ci-devant procureur général de la défunte Reine mère des Rois pour l’Université de Paris demanderesse contre les jésuites défendeurs, des 12 et 13 juillet 1594, A Paris, par Mamert Patisson, Imprimeur du Roi, 1594, 139 p. Les jésuites commandent impérieusement dans Paris “ depuis le jour des Barricades ”, “ et pour comble de leurs impiétés, se sont efforcés de faire assassiner le Roi par Barrière exécuté à Melun, qui l’a ainsi déposé à la mort. Cela a été cause que la première résolution prise par l’Université de Paris, depuis la réduction de la Ville, a été de demander l’extermination des jésuites. A cet effet requête fut présentée contre eux à la Cour du Parlement, de laquelle ayant durant quelques jours méprisé l’autorité, enfin pressés par un Arrêt du jeudi 17 juillet 1594 qui portait que le défaut serait le Lundi en suivant en l’Audience publique, jugé sur le champ : ils firent ce jour-là introduire leur Avocat dans le Grand’Chambre, auparavant l’audience ouverte ; qui déclara que pour défendre la cause de ses parties, il était contraint de dire beaucoup de choses fâcheuses contre plusieurs qui s’étaient déclarés serviteurs du Roi, et pour cette occasion demandait que la cause fût plaidée à huis clos. C’était une ruse des jésuites pour empêcher que le Peuple qu’ils ont jusqu’aujourd’hui charmé et ensorcelé, ne connût clairement leurs impostures et leurs pernicieux desseins d’assujettir toute l’Europe à l’Espagne ” : p. 1-3. Ils obtiennent le huis clos, et « Maître Antoine Arnauld parla pour l’Université ». « Mais cette dernière fois, une partie des gens d’Église se sont trouvés avoir sucé ce lait empoisonné, et cette doctrine de jésuites, que quiconque avait été élu pape, encore que de tout temps il fût reconnu pour pensionnaire et partisan d’Espagne, et ennemi juré de la France, il pouvait néanmoins mettre tout le royaume en proie, et délier les sujets de l’obéissance qu’ils doivent à leur prince. Cette proposition schismatique, damnable et directement contraire à la parole de Dieu, qui a séparé de tout le ciel et de toute la telles la puissance spirituelle d’avec les terriennes : Cette proposition, qui rendait la religion chrétienne aussi contraire à la manutention des états et royaumes, comme en sa vérité elle aide à les établir : Cette proposition (dis-je) ayant pris place dans les esprits de quelques Français a apporté les fureurs, les cruautés, les meurtres et confusions horribles que nous avons vu ” : p. 21-22. Contre les propositions qui déclarent le pouvoir temporel soumis au spirituel : “ si toutes ces propositions ne sont erronées et schismatiques, que s’ensuit-il, sinon que nous tous qui obéissons au Roi sommes excommuniés... ”, p. 29.

L’innocence persécutée, édition critique établie par Marie-Françoise Baverel-Croissant, Publications de l’Université de Saint-Étienne, 2002, p. 55 sq.

Les jésuites et l’Oratoire

DONETZKOFF Denis, Saint-Cyran épistolier, p. 49. Saint-Cyran parle à Jansénius des plaintes que fait Bérulle sur l’hostilité des jésuites à l’égard de l’Oratoire.

L’introduction des jésuites en France

PASQUIER Étienne, Le Catéchisme des jésuites, éd. C. Sutto, p. 141 sq. Artifices des jésuites pour s’introduire en France. Achat de l’hôtel de Langres : p. 141 sq. Mort de Henri II : p. 142. Assemblée de l’Église de Poissy : p. 144. Demande d’immatriculation à l’université de Paris, 1564 : p. 146 sq. Voir p. 182 sq., et sur le fait que les papes ne pensaient pas au début que les jésuites s’installeraient en Franc, p. 232.

THUAU Étienne, Raison d’Etat et politique à l’époque de Richelieu, p. 201 sq. Les jésuites en butte à l’hostilité des politiques, bons Français et gallicans.

Formation intellectuelle, littéraire, érudite et scientifique

LOYOLA Ignace de, Écrits, p. 470 sq. Utilité de membres savants : p. 471. Source de ce souci, la crise de la pensée chrétienne vers 1550 : p. 470. Les collèges : p. 422. Aspects matériels : p. 473. Les universités de la Compagnie : p. 500 sq.

DAINVILLE François de, L’éducation des jésuites (XVIe-XVIIIe siècles), Paris, Minuit, 1978.

ROMANO Antonella, La contre-réforme mathématique. Constitution et diffusion d’une culture mathématique jésuite à la Renaissance, Rome, Ecole française de Rome, 1999.

PASQUIER, Le catéchisme des jésuites, éd. Sutto, p. 235 sq. L’enseignement des lettres, de la philosophie et de la théologie est contre la première institution des jésuites. Tyrannie, usurpation sur l’Université. Histoire de leurs fraudes : p. 241 sq.

Sur les collèges des jésuites, voir LOYOLA Ignace de, Écrits, p. 472 sq., et PASQUIER Étienne, Le Catéchisme des jésuites, éd. C. Sutto, p. 134 sq.

Sur les Universités et la Compagnie de Jésus, voir LOYOLA Ignace de, Ecrits, p. 500. DUCHÊNE Roger, L’imposture littéraire ..., 2e éd., p. 89. Guerre de l’Université contre les jésuites. Voir PASQUIER Étienne, Le catéchisme des jésuites, éd. Sutto, p. 193. Origines

La requête des jésuites pour être immatriculés à l’Université de Paris, 1564, a été l’occasion pour la famille Arnauld de s’opposer à la Compagnie, en la personne d’Antoine Arnauld l’avocat, père du Grand Antoine Arnauld, dans un Plaidoyé de M. Antoine Arnauld avocat en Parlement et ci-devant procureur général de la défunte Reine mère des Rois pour l’Université de Paris demanderesse contre les jésuites défendeurs, des 12 et 13 juillet 1594, A Paris, par Mamert Patisson, Imprimeur du Roi, 1594. Voir le texte cité plus haut. “[Les jésuites] ne sont pas venus en France à enseignes déployées, ils eussent été aussitôt étouffés que nés ; mais ils sont venus se loger en notre Université en petites chambrettes, ou ayant longtemps renardé et épié, ils ont eu des adresses de Rome, et des lettres de recommandation très étroites à ceux qui étaient grands et favorisés en France, et qui voulaient avoir crédit et honneur dans Rome (...). Par ce moyen donc s’étant peu à peu insinués, et ayant eu pour Présidents et juges leurs Mecenas Cardinaux de Tournon et de Lorraine, ils firent signer à deux, sans ouïr l’Université, un avis à Poissy, que leur Collège (réprouvé plusieurs fois auparavant) serait reçu et leur religion chassée, et qu’ils quitteraient leur nom. Ils ne voulaient que cette entrée, s’assurant que petit à petit, et sensim sine sensu, ils feraient un si grand nombre d’âmes jésuites par leurs confessions, leurs sermons, et instructions dans la jeunesse, qu’à la fin non seulement ils auraient tout ce qu’ils désiraient, mais ruineraient leurs adversaires et commanderaient superbement à l’Etat ” : p. 34-35.

Les jésuites et l’enseignement

ROMANO Antonella, La contre-réforme mathématique. Constitution et diffusion d’une culture mathématique jésuite à la Renaissance, Rome, École française de Rome, 1999, p. 38 sq. L’engagement dans l’enseignement n’était pas un des objectifs des fondateurs de la Compagnie de Jésus. La compagnie des jésuites n’a pas été fondée pour être un ordre enseignant. Mais ses membres s’y sont consacrés avec bonne volonté quand le besoin s’en est imposé. L’engagement dans l’enseignement de prestige, réservé aux aristocraties, en vue de former de nouveaux catholiques ferrés en doctrine, a fait de la Compagnie le principal pilier de l’enseignement catholique : p. 39.

GIARD Luce (dir.), Les jésuites à la Renaissance, Système éducatif et production du savoir, Paris, P. U. F., 1995, p. 131. Voir « Le passage à l’éducation », p. LIII-LXXVIII.

DAINVILLE François de, L’éducation des jésuites (XVIe-XVIIIe siècles), Paris, éditions de Minuit, 1978.

BLAY Michel et HALLEUX ROBERT, La science classique, p. 71 sq.

PASQUIER Étienne, Le catéchisme des jésuites, éd. Sutto, p 235 sq. L’enseignement des lettres, de la philosophie et de la théologie est contre la première institution des jésuites. Tyrannie, usurpation sur l’Université. Histoire de leurs fraudes : p. 241 sq.

GIARD Luce (dir.), Les jésuites à la Renaissance, Système éducatif et production du savoir, Paris, P. U. F., 1995.

HARRIS Steven, “Les chaires de mathématiques”, in GIARD Luce (dir.), Les jésuites à la Renaissance, p. 245 sq. Fondation et croissance des collèges.

ROMANO Antonella, La contre-réforme mathématique. Constitution et diffusion d’une culture mathématique jésuite à la Renaissance, Rome, École française de Rome, 1999. Le texte qui définit les objectifs des jésuites en matière d’éducation : voir les Constitutions, IVe partie, chapitre 12, « Matières que l’on doit enseigner dans les universités de la compagnie ». « La fin de la compagnie et des études étant d’aider le prochain à connaître et à aimer Dieu et à sauver son âme, et le moyen le plus propice à cela étant la faculté de théologie, c’est à elle qu’il faut se consacrer principalement dans les universités de la compagnie. » Il faut étudier principalement la théologie, mais « la doctrine théologique aussi bien que sa mise en pratique exigent (...) la connaissance des humanités et des langues latine et grecque, on aura de bons professeurs de ces matières et en nombre suffisant » : p. 43-44. Et « comme les arts ou les « sciences naturelles » disposent les esprits à la théologie et servent à en avoir une parfaite connaissance et pratique, tout en étant par eux-mêmes une aide pour la même fin, ils doivent être traités avec le soin qui convient et par des professeurs érudits ; on cherchera sincèrement en tout cela l’honneur et la gloire de Dieu notre Seigneur ». Parmi les sciences naturelles, selon une addition datant de la fin des années 1550, il faut compter la logique, la physique, la métaphysique et la morale, ainsi que les mathématiques « dans les limites qui conviennent à la fin que l’on poursuit » : p. 44.

ROMANO Antonella, “A propos des mathématiques jésuites : notes et réflexions sur l’ouvrage d’Albert Krayer, Mathematik im studienplan des Jesuiten, Revue d’Histoire des Sciences, XLVI, 2-3, 1993, p. 281-292.

TATON René (dir.), Enseignement et diffusion des sciences en France au XVIIIe siècle, Paris, Hermann, 1986.

L’innocence persécutée, édition critique établie par Marie-Françoise Baverel-Croissant, Publications de l’Université de Saint-Étienne, 2002, p. 66 sq.

Les collèges des jésuites

LOYOLA Ignace de, Ecrits, p. 472 sq. Aspects matériels : p. 473. Administration des biens : p. 475. Les étudiants qu’on doit placer dans les collèges : p. 477. Règles d’empêchement : p. 477. Admission des élèves libres de toute promesse d’intégration à l’Ordre : p. 478. Conservation des étudiants qui ont été reçus : p. 479. Renouvellement des vœux : p. 481. Règles de modestie : p. 481-482. Ce que les étudiants doivent étudier : p. 482. Le profit des études. Humanités, langues anciennes : p. 482. Suivre la doctrine la plus sûre et la plus approuvée : p. 483. Expurgation : p. 483 sq. Progrès et méthode dans l’assimilation des matières : p. 484. Etre fermement décides à être de vrais étudiants : p. 485. Ordre dans les sciences : p. 486. Bibliothèque : p. 487. Répétitions : p. 487. Emploi des cahiers de notes : p. 487. Exercices de disputes : p. 488. Thèses : p. 488. Parler latin exercices : p. 488. Révisions : p. 489 sq. Absence de distinction des étudiants : p. 490. Cours donnés dans les collèges : p. 491. Formation dans les moyens d’aider le prochain : p. 492 sq. Retrait des études : p. 495 sq. Gouvernement des collèges, portrait et fonction du recteur : p. 496-497. Les chargé d’office : p. 498. En quoi les maisons et les collèges aident le prochain : p. 555.

DEMOUSTIER Adrien, « Des « grandes écoles » aux « collèges ». Un aspect du rôle des jésuites dans l’évolution du royaume de France au XVIe siècle », in DEMERSON G. et G., DOMPNIER B., et REGOND A. (dir.), Les jésuites parmi les hommes aux XVIe et XVIIe siècles, Clermont-Ferrand, Faculté des Lettres, 1987, p. 375-383. Nature et définition de collèges : p. 377-378. Le rôle des jésuites : p. 378 sq. Mutation interne, par laquelle le collège devient, au moins en Europe, la base institutionnelle principale de l’ensemble de l’activité apostolique des jésuites. Selon les Constitutions, le projet de fonder des collèges est fondamental, mais il est conçu comme exception ; les jésuites ne sont pas censés vivre dans des collèges. Mais à la mort d’Ignace, 46 maisons sur un total de 50 sont des collèges qui ouvrent un enseignement à des externes : p. 380. Dès 1540, Ignace envoie des jeunes jésuites pour s’inscrire à l’Université et fonder un collège ; dès le début, ils rencontrent de grandes difficultés ; en même temps le même projet prend corps en Espagne. Mais de partout des demandes arrivent aux jésuites, pour qu’ils prennent en main l’enseignement lui-même : Ignace s’incline et en 1546 accepte la perspective de la fondation d’une université à Gandie, qui ouvre en 1548 ; un collège d’étudiants et de professeurs jésuites y est agrégé : p. 380. Innovation à Messinne la même année : la compagnie de Jésus ouvre un établissement fondé, destiné à l’enseignement des lettres et qui pensionne seulement des professeurs et le personnel d’encadrement ; elle suit le modus parisiensis, sous la direction de Jérôme Nadal. Evolution vers la fondation de collèges d’enseignants indépendants des universités : p. 381. Billom accueille le premier collège de jésuites français de nouveau style : p. 381. La formule rencontre un franc succès.

PÉRONNNET Michel, « Les établissements des jésuites dans le royaume de France à l’époque moderne », in DEMERSON G. et G., DOMPNIER B., et REGOND A. (dir .), Les jésuites parmi les hommes aux XVIe et XVIIe siècles, Clermont-Ferrand, Faculté des Lettres, 1987, p. 461-480.

PASQUIER Étienne, Le Catéchisme des jésuites, éd. C. Sutto, p. 134 sq. Voir p. 235 sq. : L’enseignement est contraire à l’institution primitive. Problème des élèves libres : p. 236. Fraude dans l’institution des collèges : p. 237 sq. Fondations de collèges : p. 241 sq. Manque d’autorité : p. 242. Ouverture à toutes sortes d’élèves : p. 243.

Sur le collège de Billom : PASQUIER Étienne, Le Catéchisme des jésuites, éd. C. Sutto, p. 241. Fondation en 1556. Voir DEMOUSTIER Adrien, « Des « grandes écoles » aux « collèges ». Un aspect du rôle des jésuites dans l’évolution du royaume de France au XVIe siècle », in DEMERSON G. et G., DOMPNIER B., et REGOND A. (dir .), Les jésuites parmi les hommes aux XVIe et XVIIe siècles, Clermont-Ferrand, Faculté des Lettres, 1987, p. 381.

Sur l’affaire du projet de transfert du collège de jésuites de Montferrand à Clermont en mars-juillet 1656, voir OC III, éd. J. Mesnard, p. 816-827. Les Périer font partie des plus acharnés adversaires de ce transfert. Le projet n’échoua que parce que ses adversaires, le clergé séculier, la municipalité et les habitants de Clermont, firent appel au gouverneur de la province, le duc de Candale.

Les Universités de la compagnie de Jésus

LOYOLA Ignace de, Écrits, p. 500. Discipline : p. 501. Rapport avec la justice ordinaire : p. 501. Matières à enseigner dans les Universités : p. 502. La théologie : p. 502. Les langues : p. 502 sq. La manière et l’ordre pour traiter des matières : p. 504. Les professeurs : p. 504 sq. Les disputes : p. 505. Les livres pour enseigner : p. 506. En théologie, humanités, logique, philosophie naturelle, il faut suivre la doctrine d’Aristote ; le Maître des sentences ; les auteurs à expurger ; saint Thomas : p. 507. Les cours et les grades : p. 508. L’examen, obstacle à l’ambition ; enseignement gratuit : p. 509. Les mœurs : p. 510.

PASQUIER Étienne, Le Catéchisme des jésuites, éd. C. Sutto, p. 135. Voir p. 235 sq., sur l’usurpation commise par les jésuites sur l’Université.

L’Université contre les jésuites

PASQUIER Étienne, Le Catéchisme des jésuites, éd. C. Sutto, p. 52. Les jésuites ont présenté une requête pour être immatriculés à l’Université de Paris en 1564 : p.146 sq. Voir p. 193. Origines des Universités. Requête présentée par les jésuites pour être immatriculés à l’université de Paris en 1564 : p. 146 sq. L’enseignement est contre la première institution des jésuites ; tyrannie et usurpation du l’Université : p. 235 sq. La liberté captieuse du jésuite en l’institution de la jeunesse a ruiné l’université de Paris : p. 254.

DUCHÊNE Roger, L’imposture lttéraire..., 2e éd., p. 89. Guerre de l’Université contre les jésuites.

FOUQUERAY, Histoire de la Compagnie de Jésus, V, ch. II, p. 32 sq. Opposition des Universités aux jésuites.

GAY Jean-Pascal, Morales en conflit. Théologie et polémique au Grand Siècle (1640-1700), Paris, Cerf, 2011, p. 132. A partir de 1643, l’attaque porte contre le laxisme d’une façon générale, notamment entre les jésuites et l’Université. Voir l’affaire de la demande du collège de Clermont d’être déclaré du corps de l’université le 11 mars 1643 : p. 133. Premières attaques contre la théologie laxiste des jésuites : p. 133.

Requête des jésuites pour être immatriculés à l’Université de Paris, 1564

PASQUIER Étienne, Le Catéchisme des jésuites, éd. C. Sutto, p. 146 sq. Pasquier avocat de l’Université.

ARNAULD Antoine l’Avocat, Plaidoyé de M. Antoine Arnauld avocat en Parlement et ci-devant procureur général de la défunte Reine mère des Rois pour l’Université de Paris demanderesse contre les jésuites défendeurs, des 12 et 13 juillet 1594, A Paris, par Mamert Patisson, Imprimeur du Roi, 1594, 139 p. Le sujet du plaidoyé. Les jésuites commandent impérieusement dans Paris “ depuis le jour des Barricades ”, “ et pour comble de leurs impiétés, se sont efforcés de faire assassiner le Roi par Barrière exécuté à Melun, qui l’a ainsi déposé à la mort. Cela a été cause que le première résolution prise par l’Université de Paris, depuis la réduction de la Ville, a été de demander l’extermination des jésuites. A cet effet requête fut présentée contre eux à la Cour du Parlement, de laquelle ayant durant quelques jours méprisé l’autorité, enfin pressés par un Arrêt du jeudi 17 juillet 1594 qui portait que le défaut serait le Lundi en suivant en l’Audience publique, jugé sur le champ : ils firent ce jour-là introduire leur Avocat dans le Grand’Chambre, auparavant l’audience ouverte ; qui déclara que pour défendre la cause de ses parties, il était contraint de dire beaucoup de choses fâcheuses contre plusieurs qui s’étaient déclarés serviteurs du Roi, et pour cette occasion demandait que la cause fût plaidée à huis clos. C’était une ruse des jésuites pour empêcher que le Peuple qu’ils ont jusqu’aujourd’hui charmé et ensorcelé, ne connût clairement leurs impostures et leurs pernicieux desseins d’assujettir toute l’Europe à l’Espagne ” : p. 1-3. Ils obtiennent le huis clos, et “ Maître Antoine Arnauld parla pour l’Université ”. Plaidoyer de maître Antoine Arnauld. Arnauld : “ les jésuites ne peuvent faire un service plus agréable au roi d’Espagne leur maître, que de diffamer en ce lieu ceux qui l’ont tant irrité, que d’avoir remis de si fortes et si importantes Villes entre les mains de son plus grand et plus dangereux ennemi ; et au contraire l’Université de Paris, fille aînée du Roi (pour laquelle je parle) ne peut faite un service plus agréable à sa Majesté, que d’observer religieusement la loi d’Amnistie, à laquelle nous devons notre repos présent, et celui de l’avenir ” : p. 6. “Ils ne sont pas venus en France à enseignes déployées, ils eussent été aussitôt étouffés que nés ; mais ils sont venus se loger en notre Université en petites chambrettes, ou ayant longtemps renardé et épié, ils ont eu des adresses de Rome, et des lettres de recommandation très étroites à ceux qui étaient grands et favorisés en France, et qui voulaient avoir crédit et honneur dans Rome (...). Par ce moyen donc s’étant peu à peu insinués, et ayant eu pour Présidents et juges leurs Mecenas Cardinaux de Tournon et de Lorraine, ils firent signer à deux, sans ouïr l’Université, un avis à Poissy, que leur Collège (réprouvé plusieurs fois auparavant) serait reçu et leur religion chassée, et qu’ils quitteraient leur nom. Ils ne voulaient que cette entrée, s’assurant que petit à petit, et sensim sine sensu, ils feraient un si grand nombre d’âmes jésuites par leurs confessions, leurs sermons, et instructions dans la jeunesse, qu’à la fin non seulement ils auraient tout ce qu’ils désiraient, mais ruineraient leurs adversaires et commanderaient superbement à l’Etat. ” : p. 34-35.

Incompétence des jésuites en matière de sciences

PASQUIER Étienne, Le Catéchisme des jésuites, éd. C. Sutto, p. 157. Sophistes. Etudes d’Ignace : p. 168 sq. Ne sont pas théologiens : p. 173 sq. Études réelles : p. 176. Les premiers jésuites présentées à Paul III et leurs études : p. 176. Observations de Paul III : p. 185. Opposition aux règles de l’Église gallicane sur ce sujet : p. 227 sq.

Pascal y revient dans Provinciale XVII, 15, éd. Cognet, p. 317. “Car, encore que je ne sois pas docteur non plus que vous, mon Père, je vois bien néanmoins qu’il n’y va point de la foi, puisqu’il n’est question que de savoir quel est le sens de Jansénius…”

Voir contra GIARD Luce (dir.), Les jésuites à la Renaissance, Système éducatif et production du savoir, Paris, P. U. F., 1995.

L’éducation des jésuites

DAINVILLE François de, L’éducation des jésuites (XVIe-XVIIIe siècles), Paris, Minuit, 1978.

ROMANO Antonella, La contre-réforme mathématique. Constitution et diffusion d’une culture mathématique jésuite à la Renaissance, Rome, Ecole française de Rome, 1999, 692 p.

PASQUIER Étienne, Le catéchisme des jésuites, éd. Sutto, p 235 sq. L’enseignement des lettres, de la philosophie et de la théologie est contre la première institution des jésuites. Tyrannie, usurpation sur l’Université. Histoire de leurs fraudes : p. 241 sq.

HARRIS Steven, “Les chaires de mathématiques”, in GIARD Luce (dir.), Les jésuites à la Renaissance, p. 245 sq. Fondation et croissance des collèges.

BLAY Michel et HALLEUX ROBERT, La science classique, p. 71 sq.

Le recrutement des élèves

DAINVILLE François de, L’éducation des jésuites (XVIe-XVIIIe siècles), p. 79. Recrutement assez démocratique : p. 79.

Humanités

DAINVILLE François de, L’éducation des jésuites (XVIe-XVIIIe siècles), p. 167 sq.

Poésie et éloquence

DAINVILLE François de, L’éducation des jésuites (XVIe-XVIIIe siècles), p. 173. Subordination de la poésie à l’éloquence.

Théâtre des jésuites

VALENTIN Jean-Marie, Les jésuites et le théâtre (1554-1680). Contribution à l’histoire culturelle du mode catholique dans le Saint-Empire romain germanique, Paris, Desjonquères, 2001.

VALENTIN Jean-Marie, La ville, l’école, la cour, pratiques sociales, enjeux poétologiques et répertoires du théâtre dans l’Empire au XVIIe siècle, Paris, Klincksieck, 2004.

BOYSSE E., Le théâtre des jésuites, reprint de l’éd. de 1880, Genève, Slatkine, 1970.

FILIPPI Bruna, La scène jésuite : le théâtre scolaire au collège romain au XVIIe siècle, thèse, EHESS, 1994.

Enseignement de la rhétorique

DAINVILLE François de, L’éducation des jésuites (XVIe-XVIIIe siècles), p. 185 sq. Structure des études : p. 180. Exercices de prononciation chez les jésuites : p. 189. Usage des anciens dans l’enseignement de la rhétorique : p. 186 sq. Evolution de l’enseignement de la rhétorique au XVIIe siècle. La rhétorique supplante la dialectique. Préceptes, style et érudition : p. 186. Les trois phases de l’évolution de l’enseignement de la rhétorique dans les collèges des jésuites de France : p. 190. De la fidélité à la Ratio studiorum à la crise de 1660-1700, puis à l’invention d’une rhétorique nouvelle. La phase de 1600-1660, en conformité avec la Ratio : p. 190 sq. Apprentissage par l’explication des auteurs plutôt que par des préceptes : p. 191. Critique de Hermant sur cette méthode : p. 192. Importance accordée à l’histoire : p. 192 sq. Exercices actifs : p. 193-194. Crise de la rhétorique traditionnelle de 1660 à 1700 : p. 194 sq. La rhétorique, moins art de prouver qu’art de persuader : p. 195. Les maîtres jésuites apprennent moins à leurs élèves à faire appel aux arguments qu’aux émotions qui entraînent le cœur : p. 195. Jouvancy : “Dans le choix des preuves, il faut surtout tenir compte de celles qui touchent l’auditeur et qui sont appropriées à ses opinions, à son esprit, à sa condition, à son âge. Nous sommes tous séduits par les apparences fausses ou vraies de ce qui est bon, mais ce qui est bon pour moi ne l’est pas pour vous. Telle chose est utile à ceux-ci, telle autre agréable, honorable pour ceux-là, telle autre nous plaît et nous charme en des circonstances différentes. Comme les hommes ne se laissent guider par les raisons que suivent les sentiments qu’ils éprouvent, il faut en dehors des preuves qui éclairent notre esprit, exciter les passions, si le sujet le comporte, ébranler la volonté. Pour cela, il sera fort utile de bien connaître les mœurs des hommes et la nature des mouvements de l’âme. Pour chaque genre de cause, il faut exciter des passions différentes” : p. 195-196. Avènement d’une nouvelle rhétorique : p. 199 sq. Nouveauté du goût qui exige un renouvellement de l’enseignement de la rhétorique : p. 200. Recours à la rhétorique latine de l’époque impériale. L’enseignement se dégage de l’érudition : p. 202 sq. Le latin étudié on pour lui-même, mais en vue de l’étude pour la formation littéraire française : p. 203.

CONTE Sophie, « Louis de Cressolles : le savoir au service de l’action oratoire », XVIIe siècle, n°237, octobre 2007, p. 653 sq. Action oratoire chez les jésuites.

Les jésuites et l’art

SALE Giovanni, L’art des jésuites, Paris, Mengès, 2003.

Les jésuites et l’histoire

NELLES Paul, « Du savant au missionnaire : la doctrine, les mœurs et l’écriture de l’histoire chez les jésuites », Journée d’étude de la Société d’étude du XVIIe siècle : Les jésuites dans l’Europe savant, XVIIe siècle, octobre 2007, n°237, Paris, P. U. F., 2007, p. 669-689.

Enseignement de l’histoire

DAINVILLE François de, L’éducation des jésuites (XVIe-XVIIIe siècles), p. 193.

L’enseignement des mathématiques dans les collèges de jésuites en France

ROMANO Antonella, La contre-réforme mathématique. Constitution et diffusion d’une culture mathématique jésuite à la Renaissance, Rome, Ecole française de Rome, 1999, p. 40. Discussions sur la place à accorder aux mathématiques dans leur système d’éducation. Entrée officielle discrète des mathématiques dans ce système : p. 44.Voir p. 205. Quelques leçons sur la sphère, une initiation à la géométrie euclidienne constituent les seules activités mathématiques réelles dans les principaux collèges jésuites dans la seconde moitié du XVIe siècle. Petits et grands établissements : p. 209 sq.

DAINVILLE François de, L’éducation des jésuites (XVIe-XVIIIe siècles), p. 323 sq. Place faite aux mathématiques dans l’enseignement des jésuites depuis les commencements : p. 324. Clavius et le séminaire de mathématiciens : p. 325. Dans les collèges de France : p. 325. C’est au XVIIe siècle que se sont constitués en France les cadres de l’enseignement mathématique : p. 325. Nombre restreint des collèges dotés de chaires de mathématiques, et inégalité de leur distribution dans les provinces de l’ordre : p. 326. Première étape caractérisée par la création de chaires dans les collèges qui étaient en même temps les maisons d’études de l’ordre : p. 326. Fondations des chaires : p. 326. Second temps : création par le roi de chaires royales de mathématiques, d’hydrographie pour la formation des cadres de la marine : p. 326-327. Troisième étape, au XVIIIe siècle : le roi poursuit l’équipement intellectuel de la marine en transformant les cours de mathématiques de Caen et Douai en chaires royales de mathématiques et d’hydrographie et en créant de nouvelles chaires à Perpignan, La Rochelle et Montpellier : p. 327. Clermont-Ferrand : p ; 328. Au moment de sa suppression en 1762, la compagnie a 26 chaires en France : p. 328. Les maîtres de mathématiques : p. 329 sq. Malgré les recommandations des supérieurs, on fait largement appel à des étudiants en théologie pour pourvoir les chaires des maîtres de mathématiques : p. 330. Souvent le maître enseigne la physique, la philosophie : p. 331. Petit nombre des jésuites intéressés et difficulté de la relève : p. 332. La spécialisation croissante contribue à la stabilité du corps professoral : p. 333. jésuites s’adonnant à l’astronomie : p. 333. Travaux pratiques demandés aux professeurs : p. 336.

HARRIS Steven, “Les chaires de mathématiques”, in GIARD Luce (dir.), Les jésuites à la Renaissance, p. 239 sq. Croissance des chaires de mathématiques dans les collèges jésuites : p. 246. Croissance continue, soutenue mais modeste. L’enseignement des mathématiques chez les jésuites se situe presque exclusivement dans les universités de la Compagnie ou dans celles dont elle fournit le corps enseignant : p. 247.

L’activité scientifique de la compagnie de Jésus

HARRIS Steven, “Les chaires de mathématiques”, in GIARD Luce (dir.), Les jésuites à la Renaissance, p. 244 sq.

GIARD Luce, article jésuites, in BLAY Michel et HALLEUX Robert (dir.), La science classique, XVIe-XVIIIe siècle, Dictionnaire critique, Paris, Flammarion, 1998, p. 69-74.

Comment les jésuites conçoivent la conversion de l’homme du monde

FUMAROLI, L’âge de l’éloquence, p. 365. La Cour sainte du P. Caussin ne vise pas à pousser la noblesse de Cour à la retraite, mais à transfigurer la situation donnée par la nature et la coutume en un état de vie chrétienne choisi. Il flatte les préjugés nobiliaires pour les faire servir aux grands désirs de la dévotion zélée.