Lexique

 

Absolution : X, 2. Voir BOUYER L., Dictionnaire théologique, p. 10-11 ; BARTMANN, Précis de théologie dogmatique, II, p. 408 sq. La rémission des péchés. Formule d’absolution : p. 413.

Acémètes : XVII, 22. Nom donné à des communautés de moines qui se succédaient pour chanter l’office divin nuit et jour, sans aucune interruption. Leur premier couvent fut fondé, vers la fin du IVe siècle, sur les bords de l’Euphrate, par saint Alexandre. Ils se répandirent dans l’Orient, mais furent supprimés pour avoir adopté l’hérésie de Nestorius.

Adrien II : XVII, 25.

Agathon : XVII, 25.

Agnès : XVI, 5.

Alby, Albi : XV, 7.

Alexandre II : XIV, 19.

Alexandre III : XVIII, 28.

Alexandre VII : XIV.

Alvarez : I, 15.

Amico, Lamy : VII, 20.

Amour de Dieu : X, 14. Voir BARTMANN Bernard Mgr., Précis de théologie dogmatique, I, p. 188 sq. L’amour, essence du christianisme, est le commandement principal du christianisme ; c’est par lui que l’homme est enfant de Dieu. Commandement de l’amour donné par le Christ : “tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force” : p. 188. Jean I, IV, 10 sq. : “ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais lui qui nous a aimés le premier et envoyé son Fils, comme victime de propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a aimés ainsi, nous devons aussi nous aimer les uns les autres”. L’amour du prochain est compris dans l’amour de Dieu : p. 189.

Anathème : III, 9. Voir BOUYER Louis, Dictionnaire théologique, p. 54. Dans l’usage des conciles, l’anathème est la condamnation d’une proposition jugée hérétique ou malsonnante. L’anathème comporte l’excommunication.

Annat : XVII.

Anonymat : XVII, 5.

Antéchrist : III, 11. Voir BOUYER L., Dictionnaire théologique, p. 63 sq. Personnage mystérieux évoqué dans les deux premières épîtres de saint Jean (I, 2, 22, et 4, 3 et II, 7), et sous le nom de la Bête dans l’Apocalypse ; saint Paul en parle dans l’épître aux Thessaloniciens, 2, 3 sq. L’Antéchrist doit apparaître à la fin des temps pour mener contre l’Église et le Christ une lutte suprême, dont la Parousie marquera l’échec.

Antithèse : XI.

Apollinaire : XVIII, 27.

Art d’agréer : XI.

Art de convaincre : XI.

Art de persuader : XI. L’art de persuader est composé de l’art de convaincre et de l’art d’agréer. Voir l’opuscule De l’esprit géométrique, in Œuvres complètes de Pascal éditées par Jean Mesnard, III.

Arius : III, 11.

Arnauld : I.

Asile des églises : VI, 2.

Astrologie : VIII, 16.

Athanase : XVIII, 27.

Attrition : X, 10. Voir BOUYER Louis, Dictionnaire, p. 87. L’attrition est une contrition imparfaite, c’est-à-dire un regret du péché dans lequel le regret d’avoir offensé Dieu n’est pas prédominant.

Aumône : VI, 2-3.

Auzoult : XVIII, 36.

Azpilcueta : V, 14.

Bagot : XI, 32.

Baïanisme : XVII.

Baldellus : XIV, 12.

Banqueroute : VIII, 8. Faillite, fuite, abandonnement de biens que font les banquiers ou négociants publics à leurs créanciers avec fraude et malice.

Baronius : XVII, 21.

Barrière : VII, 12.

Barry : IX, 1.

Baselius : XV, 4.

Bauny : IV, 2.

Bellarmin : XVII, 21.

Bellièvre : VIII, 4.

Bénéficier : VI, 14.

Beurrier : XVII.

Bille : XII, 16.

Binet, IX, 4.

Blasphème : III, 11. Voir Dictionnaire encyclopédique du judaïsme, Cerf, 1993, art. Blasphème, p. 174. Toute atteinte portée à la majesté de Dieu ou à la sainteté de son nom.

Blondel : XVII.

Bosquet : XVII, 18.

Bourgfontaine : XVI, 21. Le complot de Bourgfontaine est une invention des ennemis de Port-Royal pour imputer aux jansénistes le projet de détruire de l’intérieur l’Église catholique.

Bref : Le bref est une lettre pontificale que ses caractéristiques externes (support, écriture, sceau) et internes (formulaire) distinguent de la bulle, beaucoup plus solennelle. Dans un bref, le nom du pape, placé en haut au centre, est suivi de son numéro ordinal. Le destinataire est désigné par un vocatif (Dilecte fili) et la date exprimée par quantièmes et non par les calendes nones et ides du calendrier julien en usage pour les bulles. Le document écrit sur un vélin très blanc et fin d’une écrire en italique élégante est scellé en cire rouge du sceau du pape connu sous le nom d’anneau du pêcheur mentionné dans la phrase finale (sub annulo pescatoris). Les brefs se sont multipliés au XVe siècle et sont devenus à l’époque moderne le grand moyen de correspondance pour les affaires politiques et de discipline ecclésiastique.

Bremond : XVII.

Bréviaire : VII, 7. Du latin breviarium, abrégé. L’Église a adapté, à l’intention du clergé séculier, la liturgie des heures (les heures sont les parties successives de l’office divin, réparties dans la journée). Le livre qui contient cet office est le bréviaire, qui date du IXe siècle. Un prêtre séculier est tenu de dire tous les jours une partie de ce bréviaire.

Brièveté : XVI, 27.

Brisacier : XI, 30.

Bulle : I, 4. Voir JOMBART Emile (SJ), Manuel de droit canon, Beauchesne, 1949, p. 33. Les bulles sont les lettres apostoliques les plus solennelles; écrites sur un parchemin, elles commencent par le nom du pape qui généralement ne les signe pas (elles sont signées par deux cardinaux); aux plus importantes est attachée la boule de plomb qui a donné le mot bulle, portant en cachet d'un côté les effigies de saint Pierre et de saint Paul, de l'autre le nom du pape.

Bulle Ad sacram : XIV.

Bulle Contra clericos : VI, 7.

Bulle Contra sollicitantes : VI, 7.

Bulle Cum Occasione : I, 4.

Cajetan : XII, 2.

Callaghan : XI, 30.

Calomnie : XV, 3. La calomnie diffère de la médisance en ce qu’elle consiste à imputer à une personne des méfaits qu’il n’a pas commis, alors que la médisance consiste seulement à dire du mal d’autrui, sans considérer s’il s’agit d’accusations mensongères ou véridiques.

Calvinisme : XVII, 8.

Canon : XIII, 2.  Mot grec désignant une règle employée pour les mesures; il a pris par dérivation un sens moral; dans l'Église, désigne une décision solennelle de l'autorité ecclésiastique (notamment un concile), qui s'opposait dans les premiers conciles aux nomoi, les lois des empereurs. Le droit canonique est l'ensemble des lois ecclésiastiques. Cependant, dans certains conciles, notamment celui de Trente, certains canons contiennent des règles qui ne relèvent pas de la discipline, mais de la foi, autrement dit des définitions dogmatiques. Voir BOUYER L., Dictionnaire théologique, p. 115-120,  et JOMBART Emile, Manuel de droit canon, p.15.

Capponi : V, 10.

Caramuel : VI, 10.

Carme : I, 8. L’un des quatre ordres religieux mendiants.

Carrerus : XIV, 12.

Cas : V, 14. Situation, réelle, artificielle ou fictive, qui pose un problème à la conscience d’un fidèle, sur lequel il consulte un casuiste.

Castro Palao : VI, 19.

Casuiste : V, 14.

Dicastillus : XV, 4.

Direction de conscience : V, 9.

Direction d’intention : VII, 3.

Discipline : V, 5.

Dissertation sur la probabilité : V, 14.

Distinction du droit et du fait : XVII, 20.

Dominicains : I, 15.

Double vérité : XVIII, 29.

Dragon : XIV, 24.

Droit divin, droit positif : XII, 13.

Duel : VII, 8.

Dugué de Bagnols : XVI, 2.

Duhamel : VIII, 8.

Du Moulin : XII, 1.

Duplicité : V, 5.

Elidere : XV, 3.

Éloquence gallicane : XI.

Endurcissement : V, 5. Voir TRUCHET Jacques, La prédication de Bossuet, I, p. 181 sq. État du pécheur qui s’est tant abandonné au mal qu’il en est arrivé à se retirer toute possibilité de conversion, donc de salut. Ce n’est pas seulement un phénomène psychologique, explicable par une habitude de pécher si invétérée qu’elle ne peut plus cesser de s’exercer ; c’est une réalité d’ordre spirituel : il vient un moment, impossible à déterminer pour la sagesse humaine, où Dieu décide de retirer sa grâce au coupable ; celui-ci est dès lors perdu sans remède, voué à l’impénitence finale.

Équivoque : I, 19 ; IX, 14.

Escobar : V, 13.

Espèces : XVI, 6.

Esprit de corps : V, 5.

Eucharistie : XVI, 5.

Eutrapélie : XI, 4.

Fagundez : X, 5.

Fait de Jansénius : XVII, 20.

Femmes perdues : X, 9.

Filleau : XVI, 21.

Filliucci : V, 13.

Flahaut : VII, 12.

Formulaire : XII, XVIII.

Fréquente communion : XVI, 7.

Fronteau : XVII.

Galilée : XVIII, 36.

Gallicanisme : XVII.

Gans : XV, 4.

Garasse : XI, 4 ; XI, 29.

Gassendi : XVIII, 36.

Gazette : I.

Génébrard : XVII, 24.

Genèse des opinions probables : VI, 9.

Gens d’affaires : VIII, 5.

Giezi : XII, 16.

Géocentrisme : XVIII, 36.

Gnose, gnostique : XI, 12. BOUYER Louis, Dictionnaire théologie, p. 282-284. Nom donné à une série de sectes des premiers siècles qui avaient en commun d’offrir aux fidèles une gnose, c’est-à-dire une connaissance supposée supérieure à celle du judaïsme ou du christianisme orthodoxe, tout en leur empruntant de nombreuses doctrines. Ces hérésies ont deux traits communs : l’affirmation d’un dualisme radical entre le monde des corps et celui des esprits, et pareillement les principes supérieurs qui régissent l’un et l’autre ; et la révélation prétendue de la série des émanations et combinaisons qui, à partir du Dieu bon et du principe mauvais, plus ou mois identifié à la matière, auraient produit le monde actuel.

Grâce : II, 3.

Grâce actuelle : IV, 1.

Grâce générale : II, 8.

Grâce efficace : II, 8.

Grâce habituelle : IV, 1.

Grâce suffisante : II, 3.

Granados : X, 5.

Gratuité de la grâce : II, 8.

Gravina : V, 10.

Grégoire de Nysse : XIV, 19.

Grégoire XIV : VI, 2.

Grenet : XV, 6.

Guille : XIII, 8.

Habitudinaire : X, 2. Personne qui a fait d’un certain péché une habitude, et qui le commet fréquemment.

Hallier : IV, 3.

Halloix : XVII, 24.

Hay : XV, 16.

Héraclius : XVIII, 27.

Héreau : VII, 12.

Hérésie, hérétique : XVII, 2. Forme particulière du schisme, qui est la séparation du corps de l’Église ; l’hérésie consiste en une séparation, mais par une erreur doctrinale grave et opiniâtre. On appelle hérésiarque l’initiateur d’une hérésie. Le schisme se distingue de l’hérésie en ce qu’il consiste en une séparation de l’Église, pour une raison qui ne relève pas nécessairement de la doctrine.

Hildebert de Lavardin : XIV, 19.

Homicide : XIII, XIV, 1.

Honorius : XVII, 25.

Hormisdas : XVII, 22.

Hôtel de Condé : XVII.

Hôtel de Nevers : XVII.

Hôtel de Richelieu : XVII.

Hôtel des Ursins : VI.

Hurtado : VII, 7.

Hyperbole : XI.

Hypocras : V, 13.

Imago primi saeculi : V, 1.

Imposture : V, 5.

Indifférents : I, 9. Neutres dans un vote.

Infaillibilité : XVIII, 26. Le magistère de l’Église (les actes d’enseignement dogmatique ou moral des membres de la hiérarchie, c’est-à-dire des évêques) est dit infaillible quand il engage l’autorité magistérielle au plus haut degré. L’erreur n’est pas alors possible, car l’Esprit saint assiste efficacement la proclamation de la vérité.

Innocent X : I, 4.

Inquisition : XIV.

Intention : VII, 3.

Interprétation des termes : VI, 2.

Invective : XI.

Ironie : XI, 5. Procédé rhétorique consistant à dire le contraire de ce que l’on pense, pour tourner en dérision les interlocuteurs qui ne comprendraient pas l’antiphrase.

Jansénisme : XVII, 2 .

Jansénius : I, 4.

Jean II : XVII, 22.

Jean d’Alba : VI, 24.

Jérusalem : XIV, 26.

Jésus dévalisé : XI, 29.

Josué : XVIII, 30.

Jovinien : XI, 12.

Juges : VIII, 2.

Kepler : XVIII, 36.

Keum-Fucum : V, 10.

Lactance : XVIII, 36.

Lalane : XVII, 9.

Lamy : VII, 20.

Laporte : XVII.

Langage ordinaire : II, 10.

Langage privé : II, 10.

Laymann : V, 18.

Lecourt : VII, 12.

Lemaître Antoine : VIII, 1.

Le Moine : IX, 6 ; XI, 27-28.

Le Moyne : I, 21.

Le Roy de Haute-Fontaine : VIII, 1.

Léon Ier : XVII, 21.

Léon II : XVII, 25.

Léon IX : XVIII, 35.

Lettre : I.

Liancourt : I.

Liberté : XVIII, 6.

Lieux de débauche : X, 9.

Lingendes : XVIII.

Loi des douze tables : XIV, 8. Lois rédigées par une commission de dix anciens consuls (451-499), posant la volonté du peuple en son entier comme fondement de la loi et établissant l’égalité des citoyens, patriciens et plébéiens. Ces lois, peintes en lettres noires et rouges sur des planches de bois, se trouvaient ainsi publiées. Le texte original ne nous en est pas parvenu.

Magni Valérien : XV, 16.

Marandé : V ; XVII.

Marie : IX, 2.

Martini : V, 10.

Mazure : XVI, 2.

Médecin : II, 13.

Médisance : XV. Voir calomnie.

Mendiants : I, 8.

Mensonge : IX, 14.

Mentiris impudentissime : XV, 17.

Méré : IV.

Mère Agnès : XVI, 5.

Mersenne : XVIII, 36.

Messe : IX, 21.

Mester, Meyster : XVII, 6.

Mestrezat : XVI, 7.

Meurtre : XIII, XIV, 1.

Meynier : XII.

Milhard : XII, 16.

Miracle de la Sainte-Épine : XVI, 22.

Missions : V, 10.

Moines scythes : XVII, 22.

Monophysisme : XVII, 22. Hérésie d’après laquelle, à partir de l’Incarnation, il n’y aurait plus qu’une nature dans le Christ, la nature divine absorbant en elle la nature humaine.

Monothélithes : XVII, 25. Séquelle du monophysisme, le monothélisme maintient qu’il n’y a dans le Christ qu’une seule volonté, celle de sa personne divine. L’hérésie est soutenue par le patriarche Sergius. Le concile de Constantinople (680-681) définit la dualité des volontés, divine et humaine, dans le Christ, ainsi que la libre conformité de la seconde avec la première.

Montalte : I.

Morel : XV.

Navarrete : V, 10.

Navigation : I, 22.

Nestorius : XVII, 26.

Nicolaï : I, 21.

Nicole Pierre : I.

Nouët Jacques : IX.

Officialité : XIII, 15. Juridiction de l'Official, c'est-à-dire du juge de la cour d'Église. L'official est un clerc gradué en droit canonique et chargé par l'évêque de rendre la justice en son nom. Il a une vaste compétence, dans les affaires ecclésiastiques, dans es affaires séculières où un clerc est impliqué, dans les crimes perpétrés dans les lieux religieux. La politique royale, notamment par l'ordonnance de Villers-Cotterêts (1539) tend à diminuer ses compétences aux seules causes spirituelles concernant l'administration des sacrements.

Olier : I.

Omission : IV, 5. Manquement à une chose de devoir ou d’usage (...). On appelle péché d’omission, le péché qui consiste à ne pas faire ce qui est commandé. On l’oppose à péché de commission.

Opinion probable : V, 14.

Origène : XVII, 24.

Osnabrück : XVII, Post-scriptum.

Pamphlet : Généralités.

Parti de la bataille : XI, 17.

Parti du silence : XI, 17.

Patripassianisme : XVII, 22. Nom donné, dans les premiers siècles de l’Église, à des groupes d’hérétiques qui niaient toute distinction réelle entre les personnes de la sainte Trinité. Voir BOUYER, Dictionnaire théologique, p. 502. Doctrine erronée, surtout populaire, d’après laquelle le Père lui-même aurait subi la Passion de la Croix. Cette doctrine va de pair avec les erreurs comme le sabellianisme qui confondent les personnes divines.

Péché d’ignorance : IV, 1.

Péché philosophique : IV, 2.

Pélage II : XVII, 21.

Peñalosa : XV, 4.

Pensées inaperçues : IV, 2.

Pénitence : X, 2. BOUYER Louis, Dictionnaire théologique, art. Pénitence, p. 511 sq. Pénitence désigne la conversion du pécheur, soit tout un ensemble d’actes intérieurs et extérieurs de réparation du péché commis et de l’état qui en résulte pour le pécheur. Le sacrement de pénitence apporte au pécheur la grâce dont il a besoin et opère son retour en grâce Sur la nécessité de la contrition dans la pénitence : p. 513.

Phénix : V, 2.

Pic de la Mirandole : XVII, 24.

Pilliceroli : XV, 4.

Pinthereau : X, 10.

Point d’honneur : VII, 2.

Pointe : I, 31.

Trait d’esprit.

Politique : V, 4 ; XIV, 5.

Ponce : V, 13.

Port-Royal de Paris : XVI, 3.

Port-Royal des Champs : XVI, 3.

Poule : VII, 8.

Pouvoir éloigné : I, 22.

Pouvoir prochain : I, 22.

Préceptes ecclésiastiques : VI, 18.

Prieto : V, 14.

Probable : V, 14.

Propositions de Jansénius : XVIII, 17.

Provincial : I.

Ptolémée : XVIII, 36.

Puys Benoît : XV, 7.

Question de droit : I, 12 sq.

Question de fait : I, 6.

Quiroga : XV, 4.

Raillerie : XI, 4.

Rapacité : V, 5.

Rapin René : XVII.

Rapt : X, 5.

Refrain : I, 1.

Réfutation douce, réfutation forte : XI, 23.

Régicide : VII, 12.

Reginaldus : V, 21.

Réguron : XVII.

Répétition : I, 1.

Repos de conscience : VIII, 3.

Restitution : VIII, 1.

Restriction mentale : IX, 14.

Rhétorique : Généralités.

Ricci : V, 10.

Richelieu : XVI, 7.

Rigorisme : XVII.

Rire : XI, 5.

Rites chinois : V, 10. L’affaire des rites chinois naît en partie de la différence entre les philosophies de l’évangélisation des jésuites, qui voulaient décentraliser le christianisme et admettre des civilisations de l’Asie tout ce qui n’était pas incompatible avec l’Évangile, et celle des Dominicains, des Franciscains, qui refusaient les accommodements. Elle coïncide avec les controverses entre jésuites et augustiniens, qui aggravent le conflit.

Roberval Gilles Personne de : XVIII, 36.

Rohault Jacques : XVIII, 36.

Rousse : XVI, 2.

Rupert : XI, 8.

Sa : V, 14.

Sabellianisme : XVII, 22. Voir BOUYER, Dictionnaire théologique, p. 581. Doctrine soutenue par Sabellius au IIIe siècle, d’après laquelle le Père, le Fils et le Saint-Esprit ne seraient pas réellement distincts l’un de l’autre.

Sable : II, 8.

Saint Athanase : XVII, 16.

Saint-Cyran : XVI, 5.

Sainte-Beuve Jacques de : XVII, 9.

Saint Eucher : XVI, 14.

Saint-Merry : XVII, 6.

Saint Pierre : I, 13.

Saint-Sacrement : XVI, 5.

Sanchez : V, 14.

Satisfaction : X, 2.

Secrétaire : I.

Séculier : I, 8.

Séguenot : XVII, 6.

Sens de Jansénius : XVIII, 1.

Sergius : XVIII, 7.

Simonie : VI, 14. BOUYER Louis, Dictionnaire théologique, p. 609. Le mot simonie est traditionnellement attaché à tout achat ou vente de réalités spirituelles, ou de réalités temporelles inséparables des réalités spirituelles. Considérée comme un péché d’une particulière gravité, équivalent à l’hérésie ; voir Saint Thomas, in Somme théologique, IIa, IIae, q. 100.

Singlin : XVI, 2.

Sirmond Antoine : X, 14.

Sirmond Jacques : XVII, 24.

Sodome : XIV, 26.

Sophistique : V, 17.

Sophrone : XVII, 25.

Sorbonne : I, 1. Faculté de théologie de Paris.

Sorcellerie, sorcier : VIII, 16.

Soufflet de Compiègne : XIII, 8.

Sphère de probabilité : VI, 9.

Style coupé : I, 1. Style jouant sur les formes d’expression brèves.

Suarez : X, 3.

Subordinatianisme : XVII, 16. Doctrine théologique qui perd de vue l’égalité des trois Personnes divines, surtout le Fils, par rapport au Père ; erreur parue dans l’arianisme par exemple.

Superflu : V, 2-3.

Superstition : IX, 3. Dans les Pensées, Pascal définit la superstition comme un excès de docilité à l’autorité. Cette définition très originale lui est personnelle.

Sûr : V, 14. Le sûr est ce qu’en le suivant, on ne commet certainement pas de péché, quoiqu’il eût été permis de ne pas le suivre.

Témérité : I, 5. GRES-GAYER Jacques M., Le jansénisme en Sorbonne, 1643-1656, p. 157 sq. Dans le catalogue des notes théologiques, la témérité et le scandale désignent un manque de respect de l’autorité de l’Église et une blessure possible de son unité.

Termes exprès, termes équivalents : XII, 6.

Tertullien : XI, 13.

Théopaschites : XVII, 22. Membre d’une secte qui affirme que Jésus-Christ a souffert, non seulement comme homme, mais comme Dieu. Voir BARTMANN, Précis de théologie dogmatique, I, p. 366-367. En tant qu’homme véritable, Jésus était aussi véritablement passible ; cette thèse fut définie expressément au concile d’Éphèse.

Théorie et pratique : XIII, 8.

Thèse de Caen : XII, 12.

Thèses de Clermont : X, 6.

Thomisme : I, 15.

Torres (Turrianus) : IX, 22.

Totidem verbis : XVII, 12. Expression latine signifiant en mots propres. Nous dirions en toutes lettres.

Transsubstantiation : XVI, 5. Le concile de Trente réaffirme la doctrine catholique de la transsubstantiation : voir XIIIe session, canon 2, “si quelqu’un dit que, dans le très saint sacrement de l’eucharistie, il reste la substance du pain et du vin avec le corps et le sans de Notre Seigneur Jésus-Christ, et nie cette merveilleuse et unique conversion de toute la substance du pain au corps et de toute la substance du vin au sang, qui ne laisse subsister que les apparences du pain et du vin – conversion que l’Église catholique appelle du nom très approprié de transsubstantiation – qu’il soit anathème”.

Turrianus (Torres) : IX, 22.

Tutiorisme : V, 14. Attitude qui consiste à n’adopter comme règle de croyance que la doctrine la plus sûre, la plus probable, la plus exigeante.

Tycho Brahé : XVIII, 36.

Ulpien : XIV, 8.

Unité : V, 5.

Université : I, 1.

Usure : VIII, 5. Par usure, il faut entendre le simple prêt à intérêt, même à un taux modéré. En majorité, les moralistes catholiques le condamnent, mais il s’introduit progressivement sous la contrainte des nécessités commerciales et économiques. Voir BLUCHE François (dir.), Dictionnaire du grand siècle, p. 766, art. “Prêt à intérêt”.

Valentia : VI, 14.

Vasquez : VI, 2-3.

Vertu des païens : IV, 15.

Viande empoisonnée : XI, 18.

Victoria : VII, 6.

Vin : V, 13.

Violence : XII, 21.

Vision : I, 22.

Vœu de Caen : XI, 31.

Vœux des jésuites : V, 5.

Vol : VIII, 8 sq.

Yves de Chartres : XIV, 19.

Zacharie : XVIII, 36.

Zosime : XVIII, 27.