SIRMOND Antoine (1591-1643)
Né à Riom, 1591-1643; neveu de Jacques et frère de Jean Sirmond. Entré à la Compagnie en 1608; c'est un des premiers académiciens.
SIRMOND Antoine, De immortalitate animae demonstratio physica et aristotelica adversus Pomponatium et Asseclas, Paris, Soly, 1635, 12-396-92 p. (BMIU: 41 778).
SIRMOND Antoine, Démonstration de l’immortalité de l’âme, tirée des principes de la nature, fortifiée de ceux d’Aristote, Paris, Soly, 1637.
SIRMOND Antoine, La défense de la vertu, Huré, Paris, 1641.
Les Provinciales
Voir BUSSON, La pensée religieuse..., p. 640. A la suite : Appendix sive peculiaris Pomponatii confutatio, 92 p., approbation du 18 janvier, privilège du 26 janvier 1635.
ARNAULD Antoine, Œuvres, XXIX, p. I sq. Écrit d’Arnauld contre La défense de la vertu. Sur l’idée qu’il n’est pas tant commandé d’aimer Dieu que de ne pas le haïr. Réfutation par Arnauld: p. II sq. Le P. Pinthereau prend la défense du P. Sirmond: p. III. Arnauld prolonge cet écrit en 1656 par une Dissertation théologique sur le commandement d’aimer Dieu, que Wendrock donne dans ses notes, traduite en latin. Nicole en donne une traduction latine à partir de sa traduction française.
STIKER-MÉTRAL Charles-Olivier, Narcisse contrarié. L’amour propre dans le discours moral en France (1650-1715), Paris Champion, 2007, p. 98 sq. La Défense du pur amour.